mercredi 26 novembre 2008

Restavek

Les restavek ce sont des enfants confiés par leurs parents à de la famille proche ou éloignée qui habite en ville (en gros Port au Prince) dans l'espoir qu'ils pourront accéder à ce qu'ils n'ont pas en campagne: nourriture, éducation et travail. En bon françois, on parle d'enfants en domesticité.
En échange du gite et du couvert, les enfants (surtout des filles) font le ménage, la lessive, et doivent donc aller chercher l'eau au fontaine s'il n'y a pas de connexion privée, cuisinent, s'occupent parfois des enfants. Cela laisse donc peu de temps pour aller à l'école.
« Il y a une nette augmentation d'enfants en domesticité et la situation est alarmante. Environ 300 000 enfants haïtiens vivent en domesticité dont 80% sont des filles. Jusqu'ici, les données relatives à ces enfants domestiques sont inexactes. Parce qu'ils n'ont généralement que peu ou pas de contacts avec des structures formelles comme les écoles, les centres de soins, ou les organisations confessionnelles, il est difficile d'atteindre ces enfants et leur nombre est probablement sous estimé», déclare Kinsley Sabbat, président du conseil d'administration de la Coalition haïtienne pour la Défense des Droits de l'Enfant (COHADDE).
On m'a assuré que tous les enfants ne sont pas dans cette situation et que certains peuvent vraiment accéder aux soins et à l'éducation qu'ils n'auraient pas s'ils restaient avec leurs parents.

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