samedi 6 septembre 2008

GONAIVES



Selon les dernières informations, publiées sur le site Internet de RFI (Radio France Internationale), le passage de la tempête Hanna aurait fait plus de 500 morts, d'après un nouveau bilan délivré par les autorités haïtiennes. Aux Gonaïves, la quatrième ville du pays, près de 70 000 personnes seraient sans abri.
Les autorités haïtiennes ont revu à la hausse le bilan de la tempête tropicale Hanna, après la découverte, suite à la décrue, de 495 corps, dans la ville des Gonaïves. Cette découverte porterai à 529 morts le nombre de victimes d'Hanna. Selon un bilan provisoire, les trois tempêtes qui ont ravagé Haïti au cours des derniers jours auraient fait plus de 660 morts.

Sur le terrain à Haïti, les organisations humanitaires ont eu le plus grand mal à acheminer les vivres vers les villes touchées, les deux routes principales vers Gonaïves et Cap Haïtien étant bloquées par des arbres tombés sur la chaussée, a indiqué l'OCHA.

L'organisation a précisé que les Nations unies allaient lancer dans les prochains jours un appel financier d'urgence pour venir en aide à 600.000 personnes sur une durée de six mois, selon OCHA.

Bruxelles avait annoncé vendredi le déblocage de 2 millions d'euros, en plus d'une première aide équivalente annoncée lundi aux victimes de Gustav dans l'ensemble des Caraïbes. Le Canada a aussi annoncé samedi, une contribution de 600.000 dollars pour aider les personnes touchées à Haïti et dans les Caraïbes.

Les principales agences d'aide internationale ont quant à elles dépêché sur place des équipes renforcées.

Pour l'organisation humanitaire Oxfam, "les conditions de santé et sanitaires étaient extrêmement inquiétantes" en raison de la contamination des eaux par les eaux usées.

L'ONG britannique Christian Aid s'est dit de son côté particulièrement inquiète des risques d'émeutes dans les prochaines semaines. Selon l'organisation, la vallée de l'Artibonite (nord), où 80% du riz est produit, a été entièrement inondée.

Haïti avait connu de violentes émeutes de la faim début avril, après une brusque envolée des prix des produits alimentaires.

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