Après une bonne nuit réparatrice bercée par les ronflements de mes collègues et les moustiques (pas de moustiquaire), nous partons car après tout nous devons faire plus d’activités que prévu pour rattraper le temps perdu hier.
Nous tombons tous d’accord pour dire que le barrage qu’ils annonçaient comme légèrement endommagé n’est plus (RIP). On avait pourtant essayé de leur expliquer çà après avoir reçu les photos la semaine avant. Cette visite aura au moins servi à quelque chose.
Inutile de dire que mon agronome préféré a fait potiche toute la matinée.
Pour aller voir le dernier périmètre, mes collègues décident de retraverser la rivière où nous nous sommes embourbés la veille. Et bien çà n’a pas raté ; réembourbage à 12h30 à 5 m de la veille. Et là je commence à avoir peur de ne pas pouvoir rentrer aujourd’hui. Car comme c’est la saison des pluies, en gros si tu n’est pas chez toi avant 17h-18h, non seulement tu rate le dîner mais en plus t’es sous une pluie battante et les Haitiens ont peur de la pluie. Je trouvais çà un peu ridicule avant mais après les cyclones, je comprends.
Comme quand même on commence à avoir la main pour sortir des embourbages (petites pierres pour faire un pavage sous la roue + branches + drains), on s’en sort assez vite. Mes collègues répètent alors « madichon, madichon », ce qui veut dire malédiction. Moi j’appelle de la C…Mais bon çà doit être çà la diversité culturelle.
Déjeuner avant de partir (je rappelle qu’ils ont pris un gros casse-croûte à 11h30) et nous voilà parti ; il est 13h30.
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