Comme nous repartons le lendemain sur PAP, nous voulons faire quelques visites en fin d’après-midi mais d’abord c’est l’heure de dîner (en Haiti, on dîne entre 17h00 et 18h30) car le cabrit traditionnel nous attend d’abord pendu à l’arbre où les mouches ont le temps de prendre leur part puis dans notre assiette.
17h00 ; l’espoir de ce sortir de ce pétrin rapidement commence à diminuer et c’est à ce moment que Plaisance qui n’avait pas bougé du pick up de la voiture décide de passer à l’action. Un grand moment d’émotion pour moi qui le regarde mais qui ne dure pas : 5 minutes après, Il remonte à l’arrière. En même temps, il a pas tort, il faut faire du poids pour ne pas que les roues patinent !
C’est aussi l’occasion pour moi d’en apprendre plus sur une expression courant « vagabond for life » Un vagabond c’est quelqu’un qui a la bougeotte mais qui butine aussi de fleur en fleur, pour parler imagé.
Heureusement des bières fraîches nous attendent au retour (il en reste, tiens ils en pourtant bu pas mal déjà sur la route ?). Et nous discutons sur les problèmes d’Haiti (ah bon y a des problèmes ici ?) et sur le besoin de protéger l’environnement alors que mes collègues jettent allègrement leur bouteilles de bières et/ou d’eau par terre…C’est pas gagné la protection de l’environnement, c’est moi qui vous le dit.
J’appelle Martine après avoir localisé le m² où l’on capte du signal à côté de l’église, preuve s’il en est des grands pouvoirs du tout puissant.
allez un peu d'humour: quand il règne une ambiance urbaine de banlieue au fin fonds d'Haiti...
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